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"Dès 1914, la qualité de "mort pour la France" est attribuée aux civils et aux soldats victimes de la guerre. Ainsi, tout au long du conflit, le ministère de la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention qui répondait à des critères précis : seules les personnes décédées entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la recevoir.

 

Par la loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre », l'Etat lance le projet d'un Livre d'or comprenant les noms de tous ces héros jusqu'alors anonymes, qui serait déposé au Panthéon.

Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d'établir, à partir du fichier existant, la liste des Morts pour la France de chaque commune ; il l'adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et l'amendent. [...]

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En 1935, la présentation matérielle du futur Livre d'or est fixée : 120 volumes devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au Panthéon. [...]

 

Les Archives nationales conservent ainsi pour chaque commune française, la liste des soldats morts pour la France, classée par ordre alphabétique des localités du département concerné".

L'intérêt de ces listes est de fournir des éléments "biographiques" qu’on ne trouve pas sur la plupart des monuments aux morts, à savoir, outre les noms des poilus,  classés par ordre alphabétique, les dates et lieux de naissance, les régiments et grades, et des dates et lieux de décès.

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